Terre

Toutes les épreuves d’examen sont passées mais la formation continue. Pour les quelques semaines qui restent, les modules sont plus axés éco-construction. On s’exerce, entre autre sur la terre : les enduits, les adobes, la bauge.

On commence par les enduits.

2015-06-02 12.25.29   2015-06-03 15.52.22   2015-06-03 15.52.41   2015-06-03 15.18.21

Pendant ce temps, à côté, une carrée double se met en place.

2015-06-03 09.19.51   2015-06-03 11.51.51   2015-06-03 12.36.52   2015-06-03 15.53.08

Les murs de soubassement montent.

2015-06-04 12.18.16   2015-06-03 11.52.05   2015-06-04 12.18.04

Puis nous confectionnons quelques adobes. L’adobe vient de l’espagnol adobe et de l’arabe aṭ-ṭūb (الطوب). C’est de l’argile qui, mélangée à de l’eau et à de la paille ou d’un autre liant, est façonnée dans un moule (cadre ouvert). Le cadre est ensuite retiré et les briques mises à sécher. Dans notre cas, nous mélangions 5,5 seaux de terre, un seau de paille, un seau de sable et un seau d’eau.

2015-06-04 10.05.13   2015-06-04 10.05.51   2015-06-04 09.15.18

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CCF (contrôle en cours de formation, exam, quoi !)

Du 18 au 21 mai, CCF d’enseignement professionnel (EP2 et EP3)

Lundi matin, nous découvrons le sujet d’examen. Nous implantons l’ouvrage (nous sommes à trois sur le même ouvrage) et nous montons la première rangée du mur en Bio’Bric, des bgv 20 (20 cm d’épaisseur, 31,4 cm de hauteur et 50 cm de longueur). Ce rang doit être posé avec précision dans les deux sens à l’aide du laser et de la règle niveau hourdé au mortier ciment. Ce doit être parfait ! L’après-midi, nous avons préparé les coffrages pour les chaperons.

2015-05-18 11.34.07   2015-05-19 08.11.40

Mardi matin, nous avons fini les coffrages et les armatures des chaperons et nous les avons coulés. Le bas du coffrage est en fait le dessus du chaperon. Sur la photo ci-dessous au centre, les planches permettent de tenir les réserves des gouttes d’eau. Ces dernières apparaissent sur la photo suivante une fois le décoffrage fait. Les croix sont incisées pour une meilleure accroche de la colle lors de la pose. Sur la dernière photo, le chaperon a été retourné, il est prêt à être posé.

2015-05-19 10.49.39   2015-05-19 11.38.58   2015-05-19 14.17.07   2015-05-26 08.15.06   2015-05-26 08.15.26

L’après-midi, nous découvrons le rouleau à colle et comment monter les autres rangs de briques. Les tailles des coupes se font à la scie alligator au plus juste. Ça va relativement vite ! C’est un plaisir à monter ! Nous en montons 2 rangs.

2015-05-19 14.24.09   2015-05-19 16.20.18   2015-05-19 16.20.36

Mercredi matin, nous continuons et arrivons au niveau du linteau des portes (7 rangs). Après le quatrième rang, des « échafaudages » (tréteaux de maçon) ont été nécessaires. Le rang du linteau (le 8e !) avec les ferraillages, les étais à positionner, les découpes nous prend tout l’après-midi. Il faut dire que j’étais absente pendant 2 h car convoquée aux oraux d’anglais.

Photo0976

Jeudi, nous commençons par couler les linteaux (c’est-à-dire mettre du béton dedans), puis nous continuons à monter les rangs (et les tréteaux !). A la fin, les murs font quand même 3,79 m de haut.

Photo0977   Photo0978

Il n’y a plus qu’à poser les chaperons. Nous laissons passer le week-end et une fois la colle prise, il n’y a plus qu’à… Enfin, pas simple. Il faut faire en sorte que le chariot élévateur aille au plus près sans tout casser et aille suffisamment haut (d’où les bastaings posés sur le champ pour rehausser).

Photo0981

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Ouvrage récapitulatif avant examen

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Escalier balancé

Après l’escalier droit, nous sommes passés à l’escalier balancé.

Pour le dessiner, c’est tout un programme :

29)Epure_escalier_balancé1     30)Epure_escalier_balancé2     31)Epure_escalier_balancé3

On commence par tracer l’épure sur le mur d’échiffre et sur le coffrage.

32)Coffrage_escalier_balancé1     33)Coffrage_escalier_balancé2     34)Coffrage_escalier_balancé3

On coffre la paillasse. Il faut scier plein de petites planches de façon à avoir un quart tournant propre.

36)Platre_sur_coffrage_paillasse1               37)Platre_sur_coffrage_pallaisse

Pour avoir un fond de paillasse propre, on plâtre le coffrage.

38)Ferraillage_et_coffarge_contremarches1     39)Coffrage_contremarches2     40)Coffrage_contremarches3

Les aciers sont ensuite préparés. Pour ce qui est des horizontaux, pas de problèmes. En revanche, les aciers qui vont de haut en bas demandent plus de soin quand il s’agit de les couder. Une fois les aciers posés, les contremarches sont positionnées et clouées sur les planches de rive.

41)Escalier_coulé1               42)Escalier_coulé2

Le moment de couler arrive. Le béton est versé de la première à la dernière marche (marche la plus haute) puis vibré.

 

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Escalier droit

Avant de se lancer dans la construction proprement dite de l’escalier droit en béton, nous avons travaillé quelques notions en technologie, notamment le vocabulaire.

VocabulaireEscalier

Puis nous nous sommes penchés sur le coffrage. Le voici dessiné sur SketchUp :

coffrage    coffrage     coffrage

A l’atelier, nous avons mis en pratique ce que nous avions étudié :

1)Epure_au_mur Le tracé de l’épure au mur facilite le travail de découpe des bois et du positionnement du coffrage.

 

2)Debut_coffrage   3)Coffrage_suiteUne fois les étais en place, la pose du coffrage de la paillasse peut commencer.

 

 

Remarque : il est préférable de positionner des cales sous les étais pour pouvoir décoffrer plus facilement une fois l’escalier coulé.

4)Coffrage_paillasse   5)Coffrage_riveA cette étape, nous avons bouché les trous dans le coffrage avec du plâtre.

 

 

8)Trous_rebouchesPuis façonné toutes les armatures :

9)Armatures         11)Chapeaux_sur_paillasse

12)Contre_marchesUne fois les contremarches posées, l’escalier pouvait être coulé.

13)Coffrage_terminé

14)Coulage_vibrage20 seaux de gravier, 20 seaux de sable et 10 de ciment à mélanger, couler et vibrer et voilà le résultat :

 

 

15)Escalier_coulé       17)Une_marche       18)Escalier_décoffré

L’escalier a été coulé en fin de journée et n’a pas pu être travaillé pour avoir une finition propre. Aussi, une chape a été nécessaire. La différence sans et avec chape saute-t-elle aux yeux ?

22)Détail_marches_contremarches_sans_chape       19)Détail_palier_avec chape

La chape de la photo de droite a été ajoutée une fois la prise du béton faite. On appelle une telle chape, une chape rapportée.

Un autre stagiaire a fait une « chape » refluée juste après avoir coulé l’escalier. En fait, elle n’a de commun avec les chapes que son nom car elle ne nécessite aucun ajout de mortier. Elle est obtenue par le talochage du béton de l’escalier encore frais de manière à obtenir une surface lisse et fermée.

23)Escalier_avec_chape...

La différence est plus flagrante lors de la démolition.

Avec chape rapportée

Avec chape rapportée

 

La chape rapportée se détache quand on essaie de casser l’escalier.

 

Avec chape refluée

Avec chape refluée

 

La chape refluée fait corps avec le mortier de l’escalier.

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Echafaudages

Aujourd’hui, mercredi 10 décembre 2014 et demain, jeudi 11, module échafaudages R408.

Niveau

Lors de la mise en place des premiers éléments, il impératif de vérifier les aplombs et les niveaux.

 

Plaque de répartition et système d'assemblage

Plaque de répartition et système d’assemblage

 

Le socle réglable est fixé au madrier. L’embase, posée sur le socle, permet de recevoir les poteaux. Les moises sont maintenues avec des clavettes sur le disque.

Poteaux  et garde corps

 

Les poteaux, emboités dans les embases puis les uns sur les autres, tiennent tout seuls. Ils sont moisés tous les 2 mètres. Les moises, les gardes corps et les diagonales permettent d’assurer la rigidité de l’ossature et la sécurité des utilisateurs.

 

Plancher

Plancher

 

 

Les planchers s’accrochent dans les supports-planchers.

 

 

Échafaudage de peintres ou enduiseurs

Échafaudage de peintres ou enduiseurs

L’échafaudage façadier est plus léger. Celui que l’on a monté n’avait que des gardes corps provisoires et nécessitait que l’on s’arnache pour l’installer en toute sécurité. C’est donc avec un harnais que j’ai élevé l’échafaudage.

 

 

 

 

 

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Chape

La chape est réalisée avec un mortier dosé à 350 kg/m^3. Le mortier doit être ferme. Normalement, le support qui accueille la chape doit être propre. Il faut donc le balayer. Ensuite, il faut le mouiller. Mais, à l’atelier, comme la chape est vouée à être défaite, au contraire, nous avons, avant de commencer, recouvert le support d’une fine pellicule de sable pour éviter que la chape n’adhère trop au support.

1)PlotsUne fois le support prêt, nous avons réalisé des plots, points de référence par rapport au niveau du sol fini (trait de 1 m). Les quatre plots vont nous permettre de tirer deux nus perpendiculaires au mur à partir duquel la chape va être tirée.

 

3)RèglesLes nus serviront de guide à la règle pour tirer la chape. Il est donc nécessaire que ces nus soient de niveau et à l’épaisseur voulue. Comme ils sont réalisés en s’appuyant sur les plots, normalement c’est gagné d’avance !

 

La chape peut alors être tirée travée par travée : du mortier est versé entre les deux nus, il est ensuite étalé grossièrement, tiré à la règle -la règle est perpendiculaire au sol et repose sur les deux nus-, taloché sur 60 à 80 cm, puis on recommence sur une autre travée jusqu’à ce que toute la chape soit tirée.

5)Ragreage

Et voilà le travail !

En fait, ce n’est pas si simple d’avoir une chape de niveau et parfaitement plane. Pour une néophyte, cela demande du temps pour arriver à un résultat correct.

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Seuil

Commençons par un peu de vocabulaire et réglementation :

appui2

Seuil

appui

Appui

Pour les appuis et seuils en béton coulés sur place avant la pose de la menuiserie :

L minimum : 40 mm

H minimum : 25 mm

pente minimum : tan alpha = 0,1

Côté intérieur, la surface supérieure du rejingot doit s’étendre sur toute la largeur de la baie y compris dans la feuillure s’il en existe une ou, en l’absence de feuillure, dépasser d’au moins 4 cm les tableaux de part et d’autre de la baie.

Voilà pour le vocabulaire et quelques explications !

En formation, nous avons commencé par un seuil. Le coffrage est moins compliqué que celui d’un appui ! Il suffit d’une planche de la hauteur du nez à l’avant, d’un chevron (ou autre morceau de bois) de la hauteur du talon à l’arrière. Attention, ce chevron n’est pas collé aux murs côté intérieur, il faut prévoir 4 cm d’écartement au moins pour la pièce d’appui de la porte ou de la fenêtre (L > 4 cm). De plus, de part et d’autre de l’ouverture, le rejingot doit dépasser d’au moins 4 cm.

coffrage_appuiAprès le coffrage, place à la fabrication du béton. Il est dosé à 400 kg de ciment par m^3 soit 3 seaux de ciment pour 4 seaux de sable et 6 seaux de gravier. Il doit être ferme (consistance S1). Il faut aussi préparer du mortier avec du sable tamisé (0-2), même dosage, même consistance que le béton.

appui3Le béton  ne doit être coulé que dans la partie inférieure (partie avec des graviers sur le schéma ci-contre) du seuil. Pour pouvoir faire un nez propre, du mortier réalisé avec du sable tamisé est coulé à l’avant du seuil. Le tout est ensuite damé à la dame ou la truelle.

1)Coffrage_et_beton              2)Beton_damé

Ensuite, le mortier (et non de béton) est ajouté. Il est étalé avec une réglette de façon à faire une pente de 10 % (tan alpha = 0,1). Il est ensuite damée. Il faut en rajouter si besoin est et vérifier la planéité et la pente avec la réglette.

Ensuite, un chevron est positionné pour coffrer le rejingot.5)Réalisation_rejingotDe nouveau, du mortier est ajouté, tassé avec un morceau de chevron et taloché.

Une fois, le rejingot coulé, le chevron ajouté pour le coffrage est enlevé et posé sur le rejingot pour le protéger.

Il faut alors ajouté du mortier pour faire la gorge du rejingot.

 

 

 

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Modénature

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Enduits

Avant toute chose, on peut préciser que les enduits ne sont pas mis en œuvre dès que les murs sont montés. En effet, il y aurait des risques de fissurations et efflorescence. Il est doncpréférable d’attendre au moins un mois après la fin des travaux de maçonnerie. De plus, avant toute application, les supports doivent être mouillés.

Nous différencierons ici les enduits par le nombre de couches.

Nous avons commencé par l’apprentissage de l’enduit 3 couches : gobetis, corps d’enduit et couche de finition. D’après Les chaux et les sables dans les enduits, entretien et restauration des bâtiments anciens, « les enduits en trois couches se sont généralisés avec l’utilisation massive des ciments. Ils répondent au besoin d’enduire les parpaings en agglomérés de ciment. Le gobetis en alors rendu nécessaire par la surface homogène et lisse de ces matériaux et par le faible pouvoir collant des mortiers de ciment ». Mais qu’est-ce que le gobetis ?

 

1)Mortier_gobetis   2)Mortier_gobetis   3)Gobetis_difficile_apprentissage   4)Gobetis_poche   5)Mortier_coprs_d_enduit   6)Mortier_corps_d_enduit   7)Corps_d_enduit   8)Corps_d_enduit

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